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ARCHIPEL : SOLUTION DE COMPENSATION ECOLOGIQUE

La méthode miroir

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Méthode de compensation écologique fonctionnelle

 Cette méthode dite « miroir » fait partie des méthodes de compensation dites fonctionnelles ou intégrées. Elle est notamment décrite dans la méthode « d’équivalence par écarts de milieux » présentée dans le guide national « approche standardisée du dimensionnement de la compensation écologique, CGEDD, mai 2021 ».

 

Il s’agit selon une même méthodologie de qualifier l’intérêt des habitats (support de vie aux espèces) qui sont détruits et l’intérêt des habitats avant (état initial) et après restauration (état projeté), afin d’évaluer l’équivalence écologique voire le gain attendu par la compensation. 

 

Le choix de cette méthode est orienté par une volonté forte de répondre à la réglementation en vigueur et notamment à deux points fondamentaux renforcés ou énoncés dans le cadre de la loi n° 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages : l’objectif d’absence de perte nette, voire un gain de biodiversité d’une part et l’obligation de résultat d’autre part.  

 

La méthode « miroir », développée par le bureau d’étude Biotope, est inspirée de travaux de recherche sur l’équivalence fonctionnelle et de l’expérience internationale en la matière (notamment les travaux du Business and Biodiversity Offsets Program – BBOP). Elle est basée sur le postulat de mettre en miroir les pertes (ou impacts résiduels significatifs liés au projet) et les gains (ou plus-value écologique générée par le programme de compensation) en les qualifiant et les quantifiant suivant des métriques identiques. En l’occurrence, l’unité choisie pour comparer les pertes et les gains correspond à l’« unité de compensation » (UC) qui représente une surface qualifiée. Cela signifie que deux métriques permettent de définir l’unité de compensation : la surface de l’habitat d’espèce considéré d’une part et son intérêt d’autre part.   

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La méthode compare la réduction de l’intérêt des habitats impactés avec l’augmentation de l’intérêt des habitats compensés. Cette analyse est basée sur une évaluation de la plus-value apportée par le programme de compensation. Pour cela, le programme de compensation définit un bouquet de mesures de restauration et/ou de gestion sur un habitat pour lequel un intérêt projeté (appréciation de l’intérêt après mise en œuvre du programme des mesures) est défini. 

La qualification et la quantification des gains réalisés dans le cadre du suivi et la définition de mesures correctrices permettent ainsi de répondre au principe suivant de la loi pour la reconquête de la biodiversité : « Les mesures de compensation doivent se traduire par une obligation de résultat ». 

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